La gavotte de la Montagne Noire + DVD Kalon Dardoup

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Sous la direction de Yann Le Meur

Livre à couverture souple pelliculée, dos carré collé, 60 pages, couleur

DVD "Kalon Dardoup" de Goulc'hen Le Meur

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Le livre accompagne un web documentaire consacré au pays Dardoup, en partenariat avec Kendalc’h. Il a pour correspondance le film « Kalon Dardoup » réalisé en 2016 par Goulc’hen Le Meur (GLM Production).

Au sommaire

  • L’appel à la danse (ar galv)

  • Structure de la gavotte « montagne »

  • Pays Dardoup, le sud de la Montagne

  • Les référents musicaux du bal à huit châteauneuvien

  • Approche du style musical du pays Dardoup

  • Châteauneuf-du-Faou, haut-lieu de la culture populaire dans les années cinquante

  • Le costume Dardoup

  • Abadennoù-dañs kentañ ba’r C’hastell-Nevez

  • Suite de Châteauneuf

  • Histoire de Printemps

  • Comment peut-on être sonneur ?

  • Résurgence et permanence des cultures

  • Guillaume Meur, la musique, la danse

  • Georges Le Meur, acteur de la renaissance du fest-noz

Ur poz araok / Introduction

par Yann Le Meur

Degemer mat ba’ Bro Dardoup !
Emañ re ‘r C’hastell-Nevez o c’hortoz an holl dud kontant nê da gemer o flas ba’n dañs.

Bienvenue en pays Dardoup !
Les gens de Châteauneuf attendent toutes les personnes désirant prendre leur place dans la danse.

Peut-être partirez-vous un jour à la découverte de la Haute-Cornouaille, au cœur de la Bretagne bretonnante, berceau de la renaissance des festoù-noz. Si vous venez du sud, franchissez la crête des Montagnes noires, traversez l’Aulne, la rivière canalisée reliant les villes bretonnes de Nantes et Brest. Nous vous accueillerons… à Châteauneuf-du Faou, la capitale du pays Dardoup, ce lieu où la gavotte de la Montagne est reine.

Au sein de ce rude terroir que l’on appelle « La Montagne » parce ce qu’il s’insère entre les Monts d’Arrée et les Montagnes noires, Châteauneuf-du-Faou jouissait autrefois d’une situation économique relativement enviable. La cité bénéficia en effet du canal de Nantes à Brest et de la fertilité de terres moins arides et rocailleuses que celles du nord de la Haute Cornouaille. Même Dieu, disait-on, ne pouvait dépierrer Berrien, paroisse de l’Arrée que le Créateur a toutefois pourvue, sans compter, de lutteurs et de danseurs dont l’athlétisme, des uns comme des autres, force notre admiration. 

Attention ! Notre aisance toute relative, et plutôt récente, n’avait rien à voir avec la prospérité des peuples bas-cornouaillais dont la bonne fortune s’affichait dans des coiffes et broderies somptueuses. A leurs yeux, nous-autres, peuplade montagnarde, n’étions que pauvres diables vêtus de frusques de paysan ! Bardoù paisan. 

Ainsi, selon la légende, advint notre surnom, qui évolua en « Dardoup », appellation désormais revendiquée, quand nous mettons en lumière la sobre élégance de nos gracieux apparats… ainsi que la richesse de notre musique, de nos chants, de nos danses.